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Pour la découvrir

La Spittelturm et l’horloge astronomique sont à découvrir librement depuis la Marktgasse, rue piétonne et très vivante. Il faut alors lever les yeux vers l’édifice, haut de 44 mètres. En période de fête, il y a un air de la capitale Berne avec des guirlandes et des drapeaux suspendus à travers la rue (ce qui gêne un peu la bonne visibilité sur l’horloge). L’intérieur de la tour et le mécanisme de l’horloge peuvent être vus lors de visites guidées de l’ensemble de la ville organisées par la municipalité.

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La Spittelturm a été érigée entre 1556 et 1559. L’horloge date de cette époque et a probablement été fabriquée par un artisan de Lucerne, Michael Müller. Elle est dotée de quatre aiguilles. La plus petite indique, au centre, le jour en cours en pointant tour à tour les symboles de chacun des jours de la semaine. Un peu plus à l’extérieur, la deuxième aiguille vise l’une des douze représentations zodiacales et indique dans quelle constellation se trouve le Soleil. Enfin, les deux dernières aiguilles, les plus grandes, donnent l’heure de façon classique sur le cerceau extérieur. Juste au-dessus du cadran principal, une petite ouverture dans la façade d’un campanile laisse apercevoir un globe lunaire. Celui-ci, à moitié noir, à moitié doré, tourne sur lui-même en 29,5 jours et indique de ce fait la bonne phase de la Lune.

La Spittelturm de Bremgarten

 

C’est sur la Spittelturm (la tour de l’hôpital) que l’on trouve l’horloge astronomique de Bremgarten. Comme dans d’autres cités suisses, cette tour marque l’une des entrées du centre-ville historique, ici confortablement installé dans un méandre de la rivière Reuss. Le cadran extérieur est classique et indique l’heure. Le cadran astronomique est celui tourné vers l’intérieur de la ville. La tour qui le porte est l’un des rares édifices datant des premières fortifications de Bremgarten. Elle tire son nom de l’hôpital de la ville qui jouxtait la tour et qui a été détruit en 1843. Une rénovation complète de la tour, et donc de l’horloge, a été entreprise en 1858. Les cadrans actuels datent quant à eux de 1953. Enfin, une dernière rénovation a eu lieu en l’an 2000.


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