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Le cadran supérieur, qui est aussi le plus large, est celui des heures. Il est classique avec une petite aiguille qui indique l’heure et une autre plus longue pour les minutes. À l’intérieur de ce cadran, on voit une sphère bicolore – dorée et sombre – qui indique les phases de la Lune. Comme toutes les horloges lunaires de ce type, la sphère tourne sur elle-même en 29,5 jours indiquant la phase correcte.

 

Le cadran du milieu est un planétaire, ce qui n’est pas si courant. Il s’agit d’une vision héliocentrique du Système solaire avec, au centre, le Soleil et autour un certain nombre de planètes représentées par des aiguilles. À l’extrémité de chacune on trouve des « billes » symbolisant chaque planète. Les tailles sont grossièrement respectées : Jupiter et Saturne sont plus grandes que la Terre et Mars par exemple. À noter que Saturne a été dotée d’anneaux, on ne peut pas la confondre avec les autres planètes. Les aiguilles tournent chacune à une vitesse différente respectant la période de révolution de chaque planète : l’aiguille de Vénus fait un tour en 224 jours, celle de la Terre en 365 jours, celle de Saturne en… 29 ans. En se basant sur les positions relatives des aiguilles de la Terre et des autres planètes, on peut savoir quelles planètes sont visibles le soir, le matin, toute la nuit ou, si elles sont dans la direction du Soleil, totalement invisibles.

 

Le cadran inférieur donne deux informations astronomiques. Grâce à la grande aiguille (qui porte un Soleil à son extrémité) et au cerceau extérieur, on peut connaître la position de l’astre du jour dans le ciel, c’est-à-dire, dans quelle constellation il se trouve. Les deux autres petites aiguilles indiquent les heures de lever et de coucher du Soleil. C’est une indication rare que l’on ne trouve que sur peu d’horloges astronomiques.