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L'horloge astronomique de Salon-de-Provence

 

Les premiers niveaux de la tour de l'horloge de Salon datent de 1630, le dernier étage est quant à lui achevé en 1664. Le campanile qui surplombe l'édifice est l’œuvre de Joseph Rolland, un serrurier local. Ce campanile abrite encore aujourd'hui trois cloches, d'un poids total de plus de 2,5 tonnes, réalisées par Daignac et Souchet. L'ensemble des mécanismes d'horlogerie ont été réalisés par les frères Quintrand de Lambesc. Enfin, c'est Charles Couchon qui a peint le fond des différents cadrans... Un vrai travail d'équipe !

 

Pour la découvrir

L'horloge astronomique est à découvrir librement depuis le cours Carnot ou la rue piétonne de l'horloge. Sous l'arche de la tour, on trouve la plaque commémorative de la dernière rénovation, qui retrace aussi l'histoire de l'édifice.

 

L'horloge fonctionne avec ses pièces d'origine jusque 1785, époque à laquelle les mécanismes sont une première fois remplacés par un certain Perrard, horloger à Aix-en-Provence. Pour arriver jusqu'à nous dans ce bel état, l'horloge est rénovée à de multiples reprises : au début du XIXème siècle, en 1890 ou encore en 1909 quand un tremblement de terre ne l'épargne pas... La dernière réfection de l'ensemble de l'édifice date de 2003, elle est à mettre au crédit de l'architecte Richard Carta.

Sur chacune des façades, nord et sud, on trouve un cadran horaire classique. Côté nord (celui qui donne du côté du Cours Carnot), le deuxième étage de la tour est orné d'une horloge à Lune en forme de globe en rotation sur un fond bleu étoilé. De l'autre côté, c'est un semainier qui décore la façade. L'aiguille y fait le tour du cadran en sept jours, pointant tour à tour les diverses représentations symboliques : le Soleil personnifié pour le dimanche, le croissant de Lune lui-aussi personnifié pour le lundi, Mars pour le mardi, Mercure pour le mercredi, Jupiter pour le jeudi, Vénus pour le vendredi et Saturne pour le samedi.

 

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